Abdurrahmân Badawî

Il est diplômé de l'Université égyptienne, au Caire, en 1938. Il a été l'élève de Louis Massignon. Sa thèse, sous la direction d'Alexandre Koyré, ''Le Problème de la mort dans la philosophie existentielle'', inspire des générations de penseurs et d'intellectuels égyptiens. En 1940, dans son livre ''Greek Heritage in Islamic Civilisation'', il estime que le ''clash des civilisations'' est inévitable et insolvable. Il pense qu'on ne peut comprendre la nature de la civilisation islamique qu'en l'évaluant en réaction à la civilisation grecque, celle-ci étant incapable de produire une analyse de l'esprit de celle-là.
Il est à la tête du département de philosophie de l'Université de Benghazi depuis 1967 quand, en , le colonel Mouammar Kadhafi le fait arrêter et fait brûler tous ses livres en public. Le président Anouar el-Sadate le fait libérer après 17 jours de détention dans les geôles libyennes. Il est Professeur en Libye (1967-1973) puis au Koweït (1975-1982).
En français, on doit à Abdurrahmân Badawî la première édition de la sîra d'Ibn Ishaq/Ibn Hicham (traduction de l'édition de référence de Ferdinand Wüstenfeld, parue en 1858-1859), parue sous le titre Ibn Ishaq, ''Muhammad'', introduction et notes par Abdurrahmân Badawî, éditions Al Bouraq () : tome 1, 654 pages, ; tome 2, 608 pages, . Sur le contenu de cette Sira, voir Tribus musulmanes et juives de Yathrib. Informations fournies par Wikipedia
1
2
3